Véritable phénomène qui pulvérise des records de ventes, explose les budgets de com' et défraie la chronique, la sérieGrand Theft Auto a pourtant connu des débuts qui n'ont pas grand-chose à voir avec ce qu'elle est devenue à partir de son troisième volet. Avant d'opter pour la 3D, GTA, c'était un jeu vu de dessus, sorti sans battage sur PC il y a précisément 15 ans. Déjà connus et reconnus pour l'incroyable Lemmings, les développeurs écossais de DMA Design n'avaient pas encore troqué leur nom pour celui de Rockstar quand ils ont sorti en boutiques un certain Grand Theft Auto, titre qui rencontrera très vite un joli succès commercial et ne tardera pas non plus à faire parler de son mépris pour la morale et l'ordre public. Incarnant l'un des malfrats, masculin ou féminin sur PC, et curieusement uniquement masculin plus tard sur PS1, le joueur y commet cambriolages, assassinats, vols de voitures et autres larcins, sans se soucier le moins du monde des passants qu'il renverse. Diable, c'est même un excellent moyen d'augmenter son score. De quoi faire hurler au scandale dans la presse, ce qui, à n'en pas douter, a fortement contribué à la renommée du jeu.
Et le mépris de la bonne morale n'est pas la seule graine de Grand Theft Auto qui continuera à pousser dans les épisodes suivants. Trois villes sont à l'honneur dans ce premier volet, et ces villes, on les connaît bien : Vice City, Liberty City et San Andreas sont toujours parcourues par les joueurs aujourd'hui. La liberté était elle aussi un élément clef car évoluer à sa guise dans une ville pour y faire ce que bon nous semble au volant de la première voiture qui passe était loin d'être chose courante en 1997.Et le système de jeu calé sur cette liberté de mouvements restera intégré à la série durant de longues années. L'indice de recherche des courses-poursuites, le passage chez le peintre pour maquiller une voiture volée, et même le principe des stations de radio était déjà présent dans le tout premier volet. En ne larguant jamais vraiment son héritage, Rockstar a mis en place son univers parallèle, avec ses références et ses codes, inspirés par le monde réel mais en tirant une caricature drôle, immorale et provocatrice dans laquelle chacun est invité à prendre sa place selon son bon vouloir.
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